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Alice Ravelo de Tovar et Camille Feveile

Intention des artistes

«Le chat ailé» est une urne à destination d’un animal domestique ou sauvage. Des êtres qui accompagnent et marquent notre quotidien. La petite coupelle permet de faire le lien entre le défunt.e et les vivant.es, on peut y laisser un mot, un objet, une question… »



Présentation des artistes

«Nous nous sommes rencontrées lors de la première rencontre des Partisan.e.s Édition 3, autre projet créé et mené par Caroline Pelletti Victor, en janvier 2025, au Bunker des Calanques. Nous puisons toutes les deux notre inspiration dans les milieux naturels que nous affectionnons; des calanques de Marseille au collines du Lubéron où Camille vit et récolte sa terre. Nous avons donc imaginé des «vases rochers» aux formes organiques, sur lesquels sont représentés des éléments du paysages méditerranéen. Nous avons beaucoup apprécié travailler ensemble et le projet vaisseau a été une belle opportunité pour réfléchir à une nouvelle création commune.»

Camille : «Je suis née à Marseille, et j’ai grandi à Paris. Je suis installée prés de Forcalquier depuis 3 ans. J’y ai rencontré la céramique. Aujourd’hui elle m’accompagne et me guide. Cette terre-mémoire, sensible et sauvage nous relie tous. J’aime la modeler, la raconter, la transmettre, qu’elle devienne bol ou sculpture. Ma pratique professionnelle, cinéma-photo-graphisme, enrichit mes inspirations d’aujourd’hui, créant un pont entre mes différentes expressions artistiques.»

Alice : «J’ai grandi à Marseille. Après des études d’architecture, je m’implique dans des lieux proposant une occupation alternative de la ville. Puis je m’investis dans des territoires alpins. Depuis 3 ans, l’été, je travaille comme aide gardienne ou bergère ; l’hiver, je dessine, je grave, je raconte. Mes projets naissent d’espaces fragiles et du désir de les protéger ; des reliefs des calanques à ceux des Hautes-Alpes, façonnés par la mer, les vents, les glaciers et le temps. Je dessine avec un attachement aux petites choses et au témoignage. J’aime traduire les matières d’un lieu, la manière dont les corps l’habitent, s’influencent et se transforment, appelant à la contemplation d’un territoire.»

©David Girard
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