Delphine Wibaux
Intention de l’artiste
« Mon projet né aux abords des cimetières de Kyoto à partir de fragments de céramiques récupérées et rassemblées m’a amené à concevoir cette recherche que je nomme «Complément de mémoire indirecte». Celle-ci rejoint le sens du processus créatif des Vaisseaux et je suis heureuse de pouvoir penser des passerelles de l’un à l’autre.»
Présentation de l’artiste
Diplômée des Beaux-Arts de Marseille, son travail a été montré au Jeu de Paume, avec le séminaire Voir le temps venir, sur une invitation de Jean-Christophe Bailly.
Elle a également exposé à la Collection Lambert, la Fondation Luma, les Ateliers Medicis , les Capucins ou encore le musée Dauphinois.
A l’international, elle a développé ses recherches au jardin botanique de Gand en Belgique, en Chine à Suzhou, en Lettonie à Cesis ou encore en Géorgie pour Tbilisi Art Fair.
Suite au prix des galeries d’Art-o-rama, une monographie est éditée sur son travail par Art+, suivie d’un solo show en 2018. En continuité de cette invitation, elle participe à l’exposition Lumière habitée avec Ismaïl Bahri à la Galerie Art-Cade.
Son travail a par la suite été présenté à la galerie Le Corridor avec l’exposition Temps soulevé, en dialogue avec celui de Caroline Duchatelet.
A l’automne 2022 à la Box, sur l’île de la Réunion, une approche du sol s’ouvre avec le Laboratoire Cueillir, mené par l’artiste Anne Fontaine.
Delphine poursuit son investigation végétale et minérale avec une collaboration avec la Royale Académie des Beaux Arts d’Anvers pour le workshop Forms of life, proposé lors de la Biennale de Venise, en écho au pavillon belge. Une seconde collaboration voit le jour avec un séminaire intitulé Ecosystem - embodying ourselves, en 2023.
A partir de l’automne 2025 et jusqu’en 2027, elle sera artiste chercheuse associée à la Royale Académie des Beaux-Arts d’Anvers.

