Un exemplaire

Urne cinéraire

Ou sculpture mémorielle - Dépôt de fragments de vie, petits objets de la personne défunte  à l’intérieur 

Destination : 

• Inhumation sépulture
• Conservation à domicile après dispersion des cendres
• Conservation à domicile si sculpture mémorielle  

Dimensions : H 46cm - Largeur : 33cm 

Matières et techniques : Argile cuite (céramique)

Type de fermeture : Mortier fin à base de chaux fourni 

Disponible actuellement 

Axe : « Symbole et récit »

« Avec «Eterna», mon intention était de créer un objet funéraire profondément passionnel, où l’amour et la beauté coexistent avec la tragédie. Elle est pensée comme un totem, en argile cuite, symbole de verticalité et de lien entre la terre et ce qui la dépasse.

Sa forme sculpturale et ses reliefs racontent un cheminement : celui du passage de la vie à la mort, un voyage où la douleur et la perte se mêlent à la tendresse, à la mémoire et à la force des sentiments. La décoration se compose de strates successives, inspirées de la structure initiatique de L’Enfer de Dante, où chaque cercle représente une étape à traverser avant de trouver la lumière. 

Ici, ces étapes ne parlent pas de condamnation, mais des profondeurs de l’âme humaine : le chagrin, l’espérance, l’amour, la passion, le tumulte des émotions.

Les cœurs inscrits dans la matière témoignent de la conviction que l’amour domine tout, même la fin, et qu’il est la lumière qui traverse la tragédie, mais aussi, inversement, de la douleur et de la puissance que cet amour peut faire naître. Ce totem évoque aussi Orphée, figure de l’art et de l’amour, qui rappelle que descendre dans les ténèbres peut être un acte guidé par une force passionnelle.

Cette urne est conçue pour accueillir la douleur, tout en magnifiant la beauté et l’intensité des liens qui unissent les êtres, même face à la mort. 

Mon intention est d’offrir un objet où la beauté n’est jamais dissociée de la tragédie, et où la passion humaine trouve un espace pour s’exprimer, avec force et dignité. »

«Eterna» vaisseau_039 de Wundermann- Photo de David Girard